Pro Circuit aura deux nouveaux pilotes (Jordon Smith et Cameron McAdoo) et deux jeunes gars (Austin Forkner et Garrett Marchbanks). Comment Kawasaki procède pour sa recherche de talents?
De notre point de vue, nous voulons embaucher des gars que nous connaissons mais nous devons sortir de temps en temps comme nous l'avons fait avec Jordon cette année. Nous aimons vraiment l'idée de développer nos propres talents et pour nous, il y a une raison à cela. Lorsque vous rencontrez de jeunes pilotes, vous apprenez à les connaître et à connaître leurs parents, leurs bonnes habitudes et leurs mauvaises habitudes. Au fur et à mesure que vous déplacez ces gars, cela coûte de plus en plus cher, vous voulez donc vous assurer que les personnes que vous recrutez sont bien adaptées à l'équipe, ce qui signifie que le talent sera au rendez-vous sur le long terme et pas seulement qu'il a remporté la deuxième course il y a des années. Nous regardons également ce qu'ils ont gagné en Supercross ou motocross. Il est important pour nous de bien connaître les pilotes, leurs familles et toutes les personnes pertinentes qui les entourent.
Les jeunes talents sont votre vivier dans la catégorie 250, mais si vous regardez d’autres sports, cela devient la tendance des jeunes pilotes. Est-ce parce que vous pouvez les modeler comme vous le souhaitez? Et est-il risqué de ne pas pouvoir juger sur les résultats?
La première année est difficile pour les gars, quand ils sortent de la compétition amateur et rejoignent les équipes 250, comme Garrett l’a fait l’an dernier. Mais Garrett est avec nous depuis longtemps, dans notre programme Team Green, et c’est une personne qui, nous le savons, possède des compétences et du talent. Il est très jeune et il faut un certain temps pour que ces gars s’ajustent. Un grand nombre de ces enfants qui participent à des courses amateurs n’ont pas de programme d’entraînement, même si nous essayons de les aider. L’autre chose est que vous ne voulez pas épuiser les jeunes pilotes, alors vous essayez de garder un équilibre. Nous examinons non seulement la vitesse et les résultats, mais également l'intelligence. Et je ne parle pas de savoir s’ils sont allés dans une université, Je parle malice et je peux rapidement assimiler et résoudre des problèmes. Parce que pour quelqu'un qui cherche à atteindre le niveau 450, il est impossible de réussir sans cela.
Team Green existe depuis toujours et Kawasaki s'en tire très bien. Regardez l’histoire de la réussite avec le pilote Monster Energy Kawasaki, Adam Cianciarulo. Mais vous avez également eu des problèmes et des lacunes. Kawasaki a lancé ce programme amateur, qu'elle est l'importance de ce programme?
C’est une partie énorme. Team Green Kawasaki, il sert à plusieurs choses, vraiment. Nous avons des partenariats avec des distributeurs associés à Team Green qui offrent des réductions aux pilotes locaux pour les motos, et ce réseau est très étendu; c’est quelque chose comme 400 à 500 pilotes. Nous nous en servons pour rechercher des personnes dans notre recrutement de talents que nous souhaitons intégrer à notre programme «Maison» Team Green. Ryan Holliday, qui dirige Team Green, est un très bon détecteur. Il a fait du bon travail pour Kawasaki en analysant les pilotes qui ont le talent, les compétences, l’intelligence et tout ce que nous recherchons. Tout le monde ne le fait pas, nous le savons, mais cela ne nous empêche pas de continuer.
Votre nouveau pilote 450 (Adam Cianciarulo) a été un gars de la Team Green pratiquement toute sa vie. C'est gratifiant pour la société de le voir atteindre ce niveau et être aussi bon immédiatement?
C’est un avantage pour l’entreprise car cela montre que cela fonctionne. Ce n’est pas une garantie à 100%, mais d’un point de vue, il était une grande priorité pour nous. C’était quelque chose qui, lorsque nous avons pu conclure l’accord, était notre première priorité.
Il n'y avait aucune chance que tu le laisses partir?
Non.
Parlant de cela, vous m'aviez dit plus tôt que vous souhaitiez qu'il se classe parmi les cinq premiers au classement général de sa première année de rookie et qu'il progresse à partir de là. En regardant ce que Kawasaki a fait avec James et Ricky, il n’y a aucune raison pour que cela ne se reproduise pas.
Ce que nous recherchons, c’est la cohérence et la croissance. Cette course est différente pour de nombreuses raisons et quand vous allez à Anaheim 1, c’est complètement différent. Il faut être à fond sur 17 courses, il doit trouver le moyen de le faire, il doit faire des ajustements et il doit s’améliorer. Les courses durent 20 minutes plus un tour soit un total de 23 à 24 minutes. À l'époque où nous faisions 20 tours, la course était de 16 ou 17 minutes. Ils ont rendu la tâche encore plus difficile, mais pour les gars aguerris comme Roczen et Tomac, c’est un gros avantage pour eux. Cela rend la tâche encore plus difficile pour les jeunes pilotes qui arrivent et qui tiennent le rythme que sur huit à dix bons tours. Ils ne sont peut-être pas prêts à faire le reste, mais l'idée pour nous est de savoir comment ils vont grandir. S'ils peuvent en faire 10, la semaine prochaine, ils devraient pouvoir en faire 12 ou 14 et continuer à grandir.
Avec Eli, le re-signer cette année était énorme. Je n'ai jamais douté qu'il serait ailleurs que chez Kawasaki. Lui et Kawasaki entrent dans la cinquième année et il n’y a toujours pas de titre SX, et tout le monde s’efforce de remédier à ce problème l’année prochaine.
C’est notre priorité et il n’y en a pas d’autre. Pour nous, la priorité numéro un est de gagner le Supercross. Mon patron, le patron japonais, m'a dit: «Vous allez gagner le Supercross."
Que va faire l'équipe pour y arriver?
Nous pensons avoir les bons gars. Du point de vue de Eli, il a singulièrement remporté plus de courses en Supercross au cours des quatre dernières années que quiconque. Et nos attentes pour AC ne sont pas cela, mais qui sait? Il a du talent et a dépassé de nombreuses attentes tout au long de sa carrière. Donc, je pense qu'il peut créer la surprise. Je regarde qui nous devons affronter, et avec tout le respect que je vous dois, je pense que nous avons deux gars qui sont très bons et nous donnent une bonne chance de réussir.
Vous avez été si longtemps chez Kawasaki. Vous êtes parti et puis revenu. Qu'est-ce qui vous motive? Qu'en est-il de la course, c'est le travail le plus stressant, on se sent obligé d'être ici?
Ce n’est pas le travail le plus stressant. Pour moi, c’est quelque chose qui me motive. Mais plus que cela, je ne le ferais pas si Kawasaki n’était pas engagé à 100%. Je ne le ferais pas. Ce serait une perte de temps. Mais ils sont engagés à 100%, ce qui me rend les choses plus amusantes, car nous avons les outils, les ressources et le personnel que nous avons créés au cours des dernières années. Nous avons un bon groupe et je pense que nous avons tous les éléments pour le faire. Cela ne veut pas dire que nous le ferons, mais nous avons les pièces pour le faire. Je ne veux pas dire: «Nous allons gagner», car on ne sait jamais ce qui peut se passer, mais je pense que nous nous sommes en place pour le faire.
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